Au fil du temps nous accumulons des données sur des médias sociaux, après la mort ces informations continuent à exister avec un statut d’actif. Si selon l’article publié par  Charel Traversy sur canoe.ca où la vie virtuelle apaise la douleur du deuil, se pose tout même un problème quant au devenir des informations laissées par ces internautes décédés.

Je ne vais faire une réflexion juridique de la question car je ne suis pas juriste. Je souhaite simplement faire noter qu’en Europe, au Canada et Australie des mesures ont été prises pour permettre aux ayants-droits du défunt d’entrer en possession de  ses comptes, précise Murielle Cahen sur son blog.

Ces lois ont obligé les géants de l’industrie à opérer des changements de leur condition d’utilisation. Le tableau ci-après illustre bien ces changements relatifs à la gestion des informations après décès.

SITE/RÉSEAU SOCIAL NOM DU FORMULAIRE
Facebook
« Soumettre une demande spéciale concernant le compte d’un utilisateur décédé »
Google « Accès à la messagerie d’une personne décédée »

« Gestionnaire de compte inactif »

Instagram « Signaler le compte d’une personne décédée sur Instagram »
LinkedIn « Suppression du profil d’un membre de LinkedIn décédé »
Microsoft/Outlook « Procédure pour parents proches d’Outlook.com »
Twitter « Politique relative aux comptes inactifs »

« Contacter Twitter au sujet d’un utilisateur décédé ou de contenu relatif à un membre de votre famille décédé »

Yahoo « Options disponibles quand un titulaire d’un Compte Yahoo décède »

 

Par souci de simplification d’accès, il existe des services dit «Coffre-fort numérique » permettant de regrouper et de gérer ses identités numériques. Par exemple le site laviedapres.com permet de consigner en toute sécurité tous ses comptes, ainsi ils pourront aisément être accessible à vos ayants-droits  afin qu’ils puissent à leur tour accéder à la vie sociale du défunt.